Commençons par l'évidence, s'il vous plaît. Le journaliste que signe l'information, Thomas Ferenczi, c'est trompé dans un tout petit détail, qui est en fait assez important: ce n'est pas Baltasar Garzon, juges espagnol qui se trouve aux États-Unis, enseignant à Georgetown, si je ne me trompe pas. C'est le juge Grande-Marlaska, qui appartient lui-aussi à l'Audiencia Nacional, le tribunal qui juge les délits plus graves au delà des Pyrénées.
Cela dit, il faut bien rentrer dans la question qui se pose: la justice d'un pays membre de l'Union Européene a dépassé celle de l'Unón. Voilà que tous les politiciens se sécouent, s'agitent, font vite à dire les bêtises qu'ils disent toujours. J'ecoutais mardi dernier le ministre espagnol, Lopez-Aguilar, parler d'un "obstacle que nous pouvons surmonter", les Allemands parlent d'un "projet de loi pour modifier la constitution", etc, etc.
Le focus est mal mené. On ne devrait pas parler de prévalence de telle ou telle loi, mais de convérgence des loix vers une législation qui soit commune. À l'Union un piliers manque: celui des lois communes à tous.
C'est, je suppose, un problème d'idées. Apparement, touts les états tiennent à "leur politique" contre le térrorisme, par éxemple. le Parti Populaire Européen, deuxième parti à Strasbourg, a pourtant insisté dans le besoin d'une politique antitérroriste commune. Si l'on parvient à reussir ça, qui est l'obstacle le plus dur, on parviendra à tout résoudre comme ce que l'on est: 25 états associés.
Saturday, July 23, 2005
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