Saturday, October 08, 2005

La Corse, la grève... et Chirac qui tombe

Si il y a pas longtemps Nicolas Baverez publia La France qui tombe et Dominique de Villepin se lança au milieu de l'agora publique avec un plaidoyer pour la France, je demeure convaincu que Baverez avait raison, mais que son analyse reste trop politique-sans-fond, c'est à dire, qu'il n'achève pas à se rendre compte de ce qui empêche en ce moment precis de remonter la crise. La cause s'appelle Chirac.

Il ne faut pas confondre Mr. Chirac avec les gaullistes "purs" du style de Pompidou, qui, dans une certaine mesure, n'0nt pas évité que des personnes comme l'ancien maire de Paris achèvent leur carrière politique dans la plus haute institution de la Nation Française. Chirac, évidemment, a son dauphin, Dominique de Villepin qui, si personne n'y met de sa part, va relever son maitre.

Pour éviter cela, il serait souhaitable que Nicolas Sarkozy n'attraie plus de "fans" dans les milieux de la droite française. Le péril de laisser le témoin à Villepin, et je suis sûr que tout le monde à déjà pensé à ça, c'est que les grèves que les syndicats on déclenché contre ce gouvernement ne deviennent perpetuelles.

Les syndicats ne sont pas sots. Ils vont se manifester lorsqu'un gouvernement va leur marcher sur les pieds, or le cabinet de Villepin n'a rien de prudent, et maintenant il paye les conséquences.

Le problème de la SNCM et juste le bout de l'iceberg politique qui peut écraser la droite, redonnant le gouvernement à un PS encore très mal préparé pour gouverner (s'il l'a jamais été, d'ailleurs), ou, encore pire, la présidence de la République lorsque Chirac aie terminé son mandat.

Se suit certain que la seule solution envisageable c'est l'entente entre les deux, pour savoir si c'est Villepin ou Sarkozy qui sera le prochain candidat

Miguel Vinuesa

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