LE MONDE Tolérance zéro

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« Pour la violence urbaine comme pour la délinquance générale, c’est désormais la tolérance zéro » a affirmé Nicolas Sarkozy, invité du journal de 20 heures, dimanche 30 octobre. S’exprimant en tant que ministre de l’Intérieur, il a rappelé qu’il était « de son devoir et de sa responsabilité » de ramener le calme dans ces quartiers, où depuis maintenant 20 ans on « tolère l’intolérable ». Il s’est engagé devant les Français à publier, chaque mois, l’indicateur des violences urbaines.

Selon Sarkozy, »la prévention est tout à fait nécessaire ».Selon, lui « ce qui se passe aujourd'hui dans les banlieues, les Français doivent le savoir. Cela fait maintenant 20 ans qu’on tolère l’intolérable. Il affirme qu´il y a un certain nombre de bandes, un certain nombre de trafiquants, qui vivent de l’économie souterraine, du trafic de drogue, qui considèrent que des quartiers sont interdits aux forces républicaines, et qui rendent la vie impossible à tout le monde.

Depuis un certain temps Sarkozy est au ministère de l’Intérieur. Ça fait trois ans et demi, avec Dominique de Villepin, la délinquance a reculé en France de 8%, c’est 350.000 victimes en moins chaque année, et quant à la délinquance de voie publique, 17%. Mais sur les violences urbaines, il n’y a aucune raison que ceux qui vivent dans ces quartiers, qui sont les plus modestes, n’aient pas, eux, le droit à la sécurité. Sarkozy a dit qu´il ira chaque semaine dans un de ces quartiers. Il a confirmé de même que les Renseignements Généraux vont maintenant pénétrer dans ces quartiers, pour que nous ayons les preuves judiciaires..

En tout cas, la solution au problème n’est certainement pas de regarder ailleurs. Il y a deux stratégies, selon le ministre : ceux qui lui disent “ il faut passer à côté de ces quartiers et comme ça on aura la paix ”, et il y a ceux, dont il est a faveur, qui ne l’acceptent pas.

Monsieur Sarkozy a affirmé qu­­´il souhaite c´est porter d’une politique ferme, mais en même temps juste. On ne peut pas être ferme si on n’est pas juste, et d’ailleurs on ne peut pas être juste si on n’est pas ferme. Et ce que il a essayé de faire sur l’intégration d’un Islam de France, et non pas d’un Islam en France, sur des imams dont il veut qu’ils parlent le français, et non pas des imams qui viennent de l’étranger. Il voudrait donner plus à celui qui a moins, pour les aider à s’en sortir, ou encore ce droit de vote, pas pour les élections présidentielles, pas pour les élections législatives.

PATRICIA HUESO